Grands jeux romains de Nîmes

Grands jeux romains de Nîmes : plongée dans l’Histoire de Rome

Les grands jeux romains de Nîmes – Spartacus – 9ème édition – 

Le week-end dernier, nous étions à Nîmes pour assister aux Grands jeux romains organisés par la ville. Quand je contemple les vestiges que cette civilisation a laissé derrière elle, je suis toujours fascinée par la puissance qu’à dû être cette société.
Et puis ça m’intéresse de savoir si les romains de Nîmes ressemblent aux Romains d’Astérix 🙂

On a vite compris pourquoi Nîmes organise des Grands Jeux Romains, et surtout pourquoi le concept fonctionne si bien !

Celle que l’on surnomme la « Rome française » possède des édifices datant de l’ère Romaine parfaitement conservés. Il semble même qu’ils soient parmi les monuments les mieux conservés au monde ! Dommage en effet de ne pas les mettre à profit…

Les Grands Jeux Romains, késako ?

Pendant 3 jours, Nîmes lance les festivités et propose des événements dans toute la ville. Le but : mettre en valeur la romanité et transmettre l’Histoire de manière ludique.
La ville a eu l’idée de reconstituer les jeux romains tels qu’ils étaient vécus il y a 2000 ans (basé sur des faits scientifiques hein, elle ne raconte pas n’importe quoi).
Elle n’a pas fait les choses à moitié puisque le spectacle offert représente la plus grande reconstitution d’histoire antique en Europe ! Avec gladiateurs, combats, courses de chars et défilé des gladiateurs toussa toussa. Et le rendu est époustouflant il faut bien l’avouer !

D’ailleurs, vu le monde qu’on a croisé pendant 3 jours, on peut confirmer sans trop se tromper que le concept fonctionne !

Concrètement ? Les grands jeux romains

Le centre historique de Nîmes joue le jeu à fond. Les restaurants décorent leurs intérieurs, les commerçants se déguisent pour l’occasion et des animations transportent à l’époque Romaine. Les soldats de l’armée romaine défilent dans les rues tandis que les flamines (les prêtres du culte impérial) officient une cérémonie en l’honneur de l’Empereur. Les marins de Rome invitent à voguer sur leur bateau, et on peut assister à des danses et des chants antiques.
Bref, on vit à l’heure Romaine dans une atmosphère hors du temps.

Le clou du spectacle des grands jeux romains

Ce qui vaut vraiment (vraiment !) le détour, c’est le spectacle offert dans les arènes de Nîmes. Pendant 2 heures, on a assisté à un show génial, mettant en scène la vie de Spartacus et faisant revivre les jeux d’autrefois

2 heures de show exceptionnel – Les grands jeux romains

On a vu des combats de gladiateurs (et le public de l’Empereur était clairement plus clément en 2018 qu’il y a 2000 ans car il a refusé la mise à mort des vaincus. Quel dommage 🙂 )
On a aussi vu des courses de chevaux appelées Equiria. La règle ? Le cheval qui arrive le 1er au bout du 7ème tour d’arène a gagné. Le cavalier, on s’en fiche. Tous les coups sont permis pour éliminer l’adversaire, et je vous garanti que ça donne une course assez épique.

La mise en scène de la vie de Spartacus a été hyper bien menée et les décors et les jeux d’ « acteurs » étaient de qualité. Avec un chouia d’imagination, on se serait cru romains !

Grands jeux romains de Nimes combat de gladiateurs dans les arènes

Veni, vidi, Kiffé ? Grands jeux romains

On était comme des gosses ! Le fait de savoir que les costumes sont faits dans les matériaux d’époque et que certaines armes ont été forgées à la main ajoute à la magie du moment et renforce le côté « vrai » de la mise en scène.
Les 500 passionnés qui ont participé à la reconstitution de l’Histoire venant de France et d’Europe ont assuré et ont offert un show digne de ce nom. Et en plus, Spartacus avait des muscles, pile comme je l’imaginais c’était aussi plaisir des yeux.
On apprend la vie qu’ils avaient il y a 2000 ans de manière ludique et c’est super agréable.

En revanche …. les grands jeux romains

Une chose m’a un peu dérangée. Spartacus a été décrit comme un horrible personnage, vil et traître…. Quant aux romains, on a vite compris que c’étaient des héros.
Grosso modo.

Si on résume ce résumé :

Le mec est libre et se fait capturer. Il devient esclave puis gladiateur. Est acheté par le pire « maître » qui existe en ce temps et il est traité comme du bétail (comme tous les esclaves). Il réussi à s’enfuir et avance aussi vite qu’il peut à travers le pays. Il tient Rome en haleine pendant 2 ans… Pourquoi est-il plus barbare que les romains, qui avaient (entre autre) droit de mort sur leurs esclaves ?!
Evidemment, la guerre entraîne des actions horribles. Mais des 2 côtés !
D’autant que, comme toujours avec l’Histoire, on n’en connait que ce que l’on en comprend.
J’ai donc trouvé cette prise de position injuste face au personnage.
Ceci est bien sûr mon avis personnel et n’engage que moi.

Ce qui se prépare l’année prochaine

L’année dernière, Cléopâtre était à l’honneur et l’année prochaine, les grands jeux romains se dérouleront sous le thème des 3 rois barbares. Il se pourrait bien qu’on se chauffe à nouveau….

On vous situe un peu le contexte des grands jeux romains 2018

Qui était Spartacus ? Les grands jeux romains

Texte de présentation issu du dossier de presse de la ville de Nîmes

« Spartacus ! Ce nom claque comme un coup de fouet et suscite en un éclair de multiples images. Mais que savons-nous vraiment de cet homme ? Quel est la réalité historique derrière le mythe ?
D’après les historiens antiques, Spartacus vient de Thrace (l’actuelle Bulgarie). Soldat romain déserteur pour les uns c’est un brigand pour les autres mais tous s’accordent pour dire qu’il est vendu à Rome en 73 av. J.-C. C’est Lentulus Batiatus qui l’achète avec un lot d’esclaves parmi lesquels se trouve la propre femme de Spartacus. On sait peu de chose sur elle, mais les historiens rapportent que c’est une prêtresse du culte de Dionysos et qu’elle a un don de voyance. Elle accompagne Spartacus dans sa révolte et joue sans doute un rôle important à ses côtés.

Se battre ou mourir

Batiatus est un laniste, c’est-à-dire un marchand de gladiateurs. Il achète des hommes forts et combatifs et il leur enseigne à se battre pour le plaisir des Romains. Quand ses guerriers sont bien entraînés, il les loue pour des affrontements sanglants. Contrairement à l’époque de l’empereur Hadrien où les gladiateurs sont des volontaires, les combattants du temps de Spartacus sont des esclaves qui ont peu de chance de sortir vivant de l’arène. Les vaincus sont systématiquement condamnés et Spartacus le sait. Si Spartacus a été acheté à Rome, Batiatus possède son école de gladiateurs à Capoue. Sous les ordres d’entraîneurs et sous la surveillance de gardes, les esclaves-gladiateurs y subissent un entrainement intensif avec des armes de bois. Sachant qu’un grand combat va bientôt être organisé, Spartacus et ses compagnons se rebellent et s’évadent. Au passage, ils s’emparent des armes véritables qu’ils devaient utiliser pour ce combat.

L’Italie tremble devant Spartacus

Devenus des fugitifs, la bande pille les fermes et les riches cités du sud de l’Italie. Spartacus n’a jamais voulu abolir la servitude. Il fait de nombreux prisonniers romains qu’il réduit à l’état d’esclave. L’écho de ses succès incite les esclaves à le rejoindre. Cette révolte de gladiateurs se transforme en guerre.
Rome envoie des légions contre eux, mais elles sont vaincues à plusieurs reprises. Spartacus pousse même l’audace à contraindre ses prisonniers romains à se battre comme gladiateurs pour le plaisir de ses compagnons. À présent, c’est l’Italie tout entière qui est touchée et Rome à peur. Le sénat donne alors mission au très riche Crassus de lever une armée pour mettre un terme aux exploits de ce gladiateur. Pour échapper à Crassus, Spartacus marche vers la Sicile. Il espère trouver un refuge dans cette grande île et il compte sur les pirates pour organiser sa traversée.

Trahison fatale

Mais les pirates le trompent. Ils prennent l’or promis et laissent les esclaves rebelles sur le rivage. Pendant ce temps, Crassus a construit une ligne fortifiée pour enfermer Spartacus à l’extrémité de l’Italie. Spartacus et ses hommes parviennent à franchir les défenses et à remonter vers le nord mais il est rattrapé par Crassus. Spartacus est alors contraint d’accepter une ultime bataille en 71 av. J.-C. Il tente alors de tuer Crassus mais il ne parvient pas à atteindre le général romain. Finalement Spartacus meurt les armes à la main en homme libre tandis que les esclaves prisonniers sont crucifiés le long de la voie qui relie Capoue à Rome. »

Grands jeux romains sur le thème de Spartacus 2018

Grands jeux romains

Avouez l’aventure romaine vous tente aussi ! Vous pouvez réserver vos places via le site des arènes de Nîmes, ici.

Rien à voir mais ...

Sinon, vous la connaissez cette pensée vers la France quand vous êtes au bout du monde ? Découvrez nos anecdotes rigolotes dans l’article « Tu comprends que la France te manque quand…« 

Par ailleurs, vous pouvez aussi bien sûr consulter les autres articles du blog. On ne vous en tiendra pas rigueur 

Cependant, même si et par ailleurs. Pourtant et après. Car, si en fait, et cependant, donc en plus. Enfin, puisque sinon. Et auparavant, d’ailleurs. 

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