Voyage responsable

Si vous souhaitez sortir des sentiers battus, découvrir de vraies traditions ancestrales, vous immerger dans des sites préservés ou encore privilégier les rencontres humaines, alors vous voulez « voyager responsable ».

Voyager responsable, kèssessé ?

Le voyage responsable s’inscrit dans une démarche de respect, envers l’environnement, l’humain, les traditions, la nature. L’idéal est donc un tourisme qui apporte toujours autant de plaisir et de dépaysement au voyageur, mais qui, dans le même temps, est bénéfique au pays hôte, tant au niveau économique, que social ou environnemental.
Il existe un éventail de qualificatifs pour désigner le voyage responsable. Sans doute avez-vous déjà entendu parler de …. Tourisme responsable, éthique, solidaire, équitable, ou encore slow tourisme… Autant de termes qui définissent un nouveau mode de voyage alternatif.

Pour aller plus loin … découvrez comment mettre en place des actes faciles et concrets lors de votre voyage, pour un plus grand respect de ce qui vous entoure dans cet article VOYAGER RESPONSABLE : DES ACTES SIMPLES POUR UN TOURISME RESPECTUEUX

Une évolution nécessaire

Le voyage est la 1ère industrie de la planète. En quelques chiffres, il représente 10% du PIB mondial et plus dde 1 milliard et demi de touristes selon l’Organisation Mondiale du Tourisme.
Cette consommation de masse a abouti a une standardisation de l’offre et à un voyage pas toujours durable. Parmi les effets négatifs, le réchauffement climatique, une saturation de sites autrefois méconnus et aujourd’hui envahis, une pression écologique sur des sites fragiles (pollution, destruction de la biodoversité…) et effets néfastes sur les populations locales (expropriations, précarité, travaux sous payés…)
Il est aujourd’hui primordial de prendre en considération ce « revers de la médaille » dont on ne réalise pas l’apleur lorsque l’on s’offre un voyage au bout un monde.

Une prise de conscience grandissante

L’on sait bien que dans la grande distribution, c’est le consommateur qui décide.
Il semblerait qu’il en soi de même pour l’industrie du voyage. De plus en plus de voyageurs prennent concience des dégâts provoqués et les plus baroudeurs d’entre eux entreprennent même des actions responsables lorsqu’ils se déplacent. Cette recherche de plus d’équité pousse les agences à s’adapter et à créer de nouvelles offres.
Cette prise de conscience s’inscrit dans une démarche plus globale de protection de l’environnement et de la maîtrise des ressources non renouvelables. « C’est une tendance de fond qui va au-delà de l’écologie » selon les propos de Caroline Mignon, Directrice de l’Association du tourisme Equitable et Solidaire.
Voyager responsable permettrait donc de faire changer les choses.

Le besoin d’un retour aux sources

Aller cueillir ses légumes à la ferme, acheter les créations d’artisans dans leurs ateliers, consommer de la seconde main… Le consommateur sensibilisé aux problématiques actuelles devient de plus en plus exigeant et réclame toujours plus d’authenticité. Dans ses actes du quotidiens comme dans ses envies de bout du monde. Plus qu’une envie, un besoin se fait donc ressentir : revenir aux sources, avec cette irrésistible envie des « premiers » touristes de rencontrer d’autres peuples et de découvrir leurs us et coutumes. Et partir à la rencontre d’animaux sauvages dans leur environnement naturel, ressentir l’excitation de l’attente, puis de la rencontre.
Retrouver cette dimension humaine, souvent oubliée des brochures de voyages standards. Et trouver du sens dans ce que l’on fait. Ici comme au bout du monde.

S’enrichir de cette nouvelle façon de voyager

Avant tout, on voyage pour le plaisir. Et cela doit rester ainsi. Mais si l’on peut ajouter au plaisir, la satisfaction de participer au développement des cultures locales… pourquoi s’y refuser ? Voyager durable nous permet de sortir des sentiers battus, de rencontrer des locaux (notamment ceux engagés dans l’accueil, dans l’organisation sur place), et de participer à la conservation de l’environnement.
Certes, il faut parfois revoir ses critères de confort et ses attentes initiales. Non on ne dormira pas dans un hôtel bétonné 5* mais bien dans cette auberge adorable tenue par une mère de famille. Non, on ne mangera pas dans un restaurant qui propose une carte « européenne » variée mais on pourra déguster ce plat local typique aux 1000 saveurs. Au final, on y gagne des voyages plus « vrais », plus originaux, plus dépaysants et surtout plus enrichissants ! Les souvenirs que l’on rapporte sont bien plus puissants.

Lors de notre voyage de 7 mois en Asie, nous avons tenté de respecter autant que possible les populations rencontrées, de manger local (ce qui nous a valu de bonnes anecdotes à raconter ensuite) et de visiter avec des guides du coin.
Retrouvez ici le témoignage d’une journée pourtant loin du confort mais qui nous émeut encore aujourd’hui comme si nous y étions. Un souvenir précieux que l’on aimerait revivre encore 100 fois.  LES FEMMES GIRAFES AU MYANMAR, UNE RENCONTRE PRIVILÉGIÉE

Comment un voyage peut être « responsable » en images

Si vous souhaitez tenter cette belle aventure mais que vous ne savez pas par où commencer, ou que vous voyagez toujours via agence…. l’Association pour le tourisme équitable et solidaire fédère 14 voyagistes associatifs, tous co-signataires d’une charte rigoureuse. Ils pourront vous aider à réaliser votre projet.

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