04 Fév 3 – Tour des Annapurnas : retour à la case départ
Ca y est ? Il fait jour à nouveau ? J’ai cru que la nuit ne finirait jamais. Julien, lui, a cru carrément qu’il ne reverrait jamais la lumière du jour. Il y a une chose qu’il n’avait pas encore expérimenté pendant son voyage, c’est la turista. C’est chose faite. Et être malade à la mort à 2000mètres d’altitude, la nuit, sans réseau, sans électricité, dans une chambre aux toilettes turques où il n’y a pas de papier toilette, ça n’a pas de prix.
Dès les 1res lueurs du jour, Himlal, notre guide a appelé l’hélicoptère pour un retour en grandes pompes dans la capitale. hélicoptère
La journée, qui devait être une journée de trek pour monter à 2500m, s’est donc déroulée comme suit : repos – hélicoptère pour rapatriement – hôpital.
Bon voyons le verre à moitié plein, le paysage en hélico est juste magnifique. hélicoptère
Arrivés à l’hôpital, l’agence qui nous a organisé le trek nous a assuré qu’on ne resterait que 30min histoire de faire acte de présence et que l’on pouvait repartir ensuite. Que neni ! Les médecins voulaient faire une prise de sang, des examens, etc…etc…Les managers (oui parce qu’on a eu droit à recevoir les managers et directeurs de l’hôpital) insistaient pour que l’on reste pour qu’ils puissent toucher l’assurance bref, nous nous sommes retrouvés otages de l’hôpital. hélicoptère
Malgré toutes les négociations engagées entre notre agence, Julien, et l’hôpital, on a dû passer toute la nuit là-bas. A une seule condition : pas de prise de sang ou autre injection quelconque. Parce que bon…l’hygiène ici est…comment dire…enfin c’est pas fou fou quoi…. et on a beau être reconnaisants de l’aide apportée, on n’a pas prévu de rentrer avec le staphylocoque, le SIDA ou autre réjouissance non plus hein. hélicoptère
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